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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 22:10
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30 août 2013 5 30 /08 /août /2013 21:16

La Bienheureuse, Sœur Sancja Janina Szymkowiak, est née le 10 juillet 1910 au village de Mozdżanów près d'Ostrów en Pologne. Elle est la plus jeune et la seule fillette des cinq enfants d'Augustin et Marianne née Duchalska.

Ses parents, gens consciencieux, travailleurs et profondément religieux avaient à cœur d'élever leurs enfants suivant les valeurs authentiquement chrétiennes. Ils commençaient et terminaient chaque jour et chaque repas par la prière, allaient souvent à l'Eglise, communiaient et le vif contact avec Dieu guidait leurs actes quotidiens à la lumière de leur foi. Lorsque les enfants faisaient des choses contraires à la morale chrétienne, leur mère leur disait: "Ceci ne plaît pas à Dieu". L'éducation religieuse dans la famille de Szymkowiak allait de paire avec l'éducation patriotique, car ils habitaient le territoire annexé par la Prusse où la politique d'occupation allemande était axée sur la lutte contre la nationalité polonaise et le catholicisme.

Jeanne, enfant vive et gaie, amenait à la maison un sourire insouciant et un bonheur joyeux. Les parents l'entouraient d'un amour particulier et son père l'appelait sa princesse. Elevée en contact direct avec la nature, dans un cercle de gens les plus proches et loin du tumulte, elle aimait la solitude. Enfant sage, elle obéissait à ses Parents et montrait de l'affection à ses frères.

            Ainsi, la Bienheureuse a emporté de la maison familiale une foi profonde, un amour chaleureux du cœur de Jésus, de forts principes moraux, un goût marqué pour le travail consciencieux et systématique ainsi qu'un comportement sérieux de ses obligations.

            Après trois ans d'études à l'école élémentaire allemande à Szklarce, elle a commencé à fréquenter, en 1919, le Lycée à Ostrów en Poznanie. A l'âge de 9 ans, elle a dû quitter ses parents et vivre en pension. Elle se comportait dans son nouveau milieu comme à la maison en priant tous les jours dans le recueillement et allant souvent à l'église. Bien que naturelle et gaie, on pouvait remarquer qu'elle était d'un autre monde qu'elle ne découvrait pas à son entourage; elle aimait Dieu par dessus tout et Il était le seul but de ses aspirations. En 1921, ses parents ont acheté une maison  à Ostrów  et grâce à cela elle a pu retrouver sa famille. 

A l'école, elle était une élève assidue et ambitieuse; elle se distinguait par sa conduite exemplaire, sa simplicité exceptionnelle et sa grande honnêteté. C'était une camarade éprouvée prête à venir en aide à tout instant.

Elle ne montait jamais qu'elle était issue d'une famille aisée. Au contraire, elle attirait ses camarades grâce à sa simplicité, sa spontanéité et son sens de l'humour. L'amour délicat de ses proches et l'écoute de leurs besoins caractérisaient les dispositions de son âme. De ce fait, son influence était ennoblissant.

En mai 1928, elle a passé le Baccalauréat et pour la première fois ses projets personnels divergeaient de ceux de ses parents qui désiraient la marier et la garder près d'eux pour leurs vieux jours.

Elle a réussi à les convaincre et en 1929 elle a entamé ses études de Philologie romaine à l'Université de Poznań. La période des études a été caractérisé par un travail intellectuel intensif, une profonde vie intérieure et une activité caritative et apostolique.

Elle commençait chaque jour, par aller à la messe ; sa foi profonde donnait un sens et une valeur à toute sa conduite qui se manifestait dans des actions concrètes, d'amour du prochain. Comme étudiante, elle prenait une part active dans les travaux de la Société des Enfants de Marie: réunions, conférences, retraites tout en faisant de l'apostolat discrètement et efficacement. Les différents miséreux du quartier pauvre de Poznan, appelé "quartier des plaisirs" la connaissaient bien, car elle leur venait en aide en fonction de ses forces et de ses possibilités. Ce travail exigeait non seulement un sacrifice héroïque mais également du courage.

                    Dans le milieu étudiant, elle était connue comme toujours gaie, sereine, équilibrée et pieuse. Une de ses camarades racontait: "Elle n'émettait aucune critique et ne parlait de personne. Je ne me serais pas risquée de dire du mal de quelqu'un en sa présence". Bien qu'elle fut plutôt une personne secrète et ne s'imposant pas, elle exerçait inconsciemment, par sa conduite et sa vie, une influence sur son entourage qui percevait sa "différence"- ses propres paroles dites à une camarade au sujet de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus prouvaient que ses aspirations étaient clairement définies. Elle m'a dit - se rappelle Janina Gołębiowska- "Son nom (Ste Thérèse) était inscrit au Ciel et moi également je veux devenir sainte". Ce désir devenait réalité dans la vie ordinaire d'étudiante au milieu du travail et de la prière.

                   En 1934, profitant de l'invitation des Oblates du Cœur de Jésus, elle est partie pour Montluçon afin d'améliorer son français en vue de sa Maîtrise. Pendant son séjour en France, elle a pris part à un pèlerinage à Lourdes qui comme elle l'écrit elle-même: "a décidé de tout mon avenir et ne rentrant pas dans ma famille, j'ai commencé le postulat chez Oblates". La graine de vocation qui s'est développée chez elle depuis son enfance a mûri, probablement, là-bas aux pieds de la Mère de Dieu qu'elle aimait tellement et s'est manifestée par une décision claire et nette. 

                     La Providence néanmoins avait d'autres projets à son égard. Rapidement, à la suite de fortes pressions de sa famille, elle a été obligée de quitter le couvent, après 7 mois de séjour, et de rentrer dans son pays. Cela a été une profonde épreuve morale. Pourtant, elle ne se décourageait pas. Son entier dévouement au Christ lui a donné des forces pour surmonter toutes les difficultés et sa confiance illimitée en Dieu lui a permis d'être heureuse de ce qu'elle endurait.

                     De retour à la maison, elle pensait toujours à sa vocation religieuse et ses parents voyant sa façon de vivre étaient sûrs qu'elle ne renoncerait pas à ses projets malgré leurs exhortations. Sa mère l'a envoyée chez son frère  l'Abbé Eryk, curé à Drobnin, en espérant qu'il l'en dissuaderait. L'Abbé Eryk, par contre a compris sa Sœur mieux que quiconque et a voulu l'aider à découvrir la volonté de Dieu. Pour ce faire, il l'a mise en contact avec les Sœurs  de Notre Dame des Douleurs qui travaillaient dans sa paroisse. Lorsqu'elle a connu le travail des Sœurs, elle s'est rendu compte que Dieu l'appelait justement dans cette Congrégation  et le 27 Juin 1936 elle a demandé qu'on l'accepte à la Maison Provinciale de Poznań sise 13, rue St. Rocha.

                     Lors de la prise d'habit, le 29 juillet 1937, elle a reçu un nouveau prénom: Maria Sancja. Elle a décidé alors fermement: "Je dois devenir sainte à tout prix" et sans réserve elle s'est donnée à Dieu. Fidèle à la règle conventuelle, obéissante aux recommandations des supérieures, elle savait, grâce à sa foi profonde, percevoir la volonté de Celui qu'elle a choisi. Depuis le début de sa vie monacale, elle désirait faire partie des Sœurs humbles et oubliées. Pour ce faire, elle évitait toute manifestation qui la distinguerait et attitude qui l’élèverait au-dessus des autres. Son esprit de prière, de mortification et de reniement rayonnait sur l'entourage et éveillait une opposition chez les moins ferventes. La Mère Générale de l'époque en a témoigné par ses paroles: "dans une certaine mesure, l'entourage n'est pas capable de la comprendre".

                  Au couvent, la Bienheureuse était chargée de différentes activités: éducatrice, institutrice, interprète, tourière, responsable du réfectoire. Les travaux nombreux et pénibles ne la détournait pas de Dieu, car elle réalisait la moindre chose par Amour pour Lui. Ce grand amour vers Dieu engendrait l'amour du prochain. Elle était toujours prête à rendre service, remplacer, aider. Les Sœurs affligées, brisées, souffrantes trouvaient en elle la consolation, la lumière et l'assistance morale. Elle avait un mot gentil pour chacun et un sourire. C'est ainsi que pendant l'occupation, les prisonniers français et anglais à qui elle servait d'interprète l'appelaient "l'Ange de bonté" et après sa mort baisaient ses mains en disant: " Sainte Sancja ".

                  Lors de l'avènement de durs moments de l'occupation hitlérienne, de nombreuses Sœurs sont rentrées dans leur famille. Sœur Sancja est restée, néanmoins, dans la Communauté Religieuse où la vie devenait de plus en plus difficile. En ces moments, sa forte et inébranlable foi, son courage ainsi que sa confiance filiale en Dieu devenaient particulièrement évidents.

                  Les dures épreuves, le froid, la faim ont affaibli son organisme fragile et elle a contracté la tuberculose de la gorge. Comme elle recevait tous les événements favorables ou défavorables  en tant que volonté de Dieu, c'est également, avec une entière soumission à Dieu qu'elle a accepté la maladie, la souffrance et la mort en les offrant pour les pécheurs et la liberté de la Pologne. Pendant la maladie, elle a donné un exemple héroïque pour supporter toutes les souffrances tout en se souciant des besoins spirituels des Sœurs et des tous ceux qui s'adressaient à elle confiants dans son aide.

                   Le 6 juillet, c'est avec une grande joie qu'elle a prononcé ses vœux perpétuels sur son lit de mort. C'était, pour elle, en quelque sorte, une préparation mystique à la mort prochaine.

Elle n'était pas tourmentée par l'appréhension ni la peur, mais attendait le moment où son âme, libérée des liens du corps, rencontrerait Jésus.

                  Le 29 août 1942, de bonne heure, elle a appelé la Mère Supérieure et en demandant la Communion elle lui a dit qu'elle mourrait le jour -même et effectivement, elle mourut. Elle a demandé aux Sœurs réunies de lui pardonner toutes ses fautes et lorsque la Mère Supérieure lui a demandé de prier auprès de Dieu, elle a répondu qu'elle doit lui donner des ordres et non la prier, car elle désire être obéissante même après la mort en ajoutant: "Car je meurs d'amour et l'Amour ne peut rien refuser à l'Amour". C'étaient ses dernières paroles.

                   Elle a emporté avec elle le souci du bien des autres. Grâce à son intercession, Dieu a comblé et continue à combler de ses différentes grâces de nombreuses personnes. C'est pour ces raisons que la Congrégation des Sœurs de Notre Dame des Douleurs a commencé des démarches en vue du procès de béatification. Le procès diocésain d'information a été mené à Poznan de 1970 à 1979. Les actes du procès d'information ont été déposés à la Congrégation des Affaires Saintes. Le compte- rendu sur la vie et les vertus de la Servante De Dieu a été soumis à la Congrégation en mai 1992. En l'an 2000 a eu lieu la discussion des Théologiens et Cardinaux au sujet de ses vertus héroïques avec un résultat favorable. Le 18 Décembre de la même année, a été promulgué le décret de ses vertus héroïques. A l'heure actuelle un procès au sujet d'un miracle est en cours à l'Archevêché de Poznań. Après le rassemblement des pièces à conviction, le dossier sera envoyé à la Congrégation des Affaires Saintes.

L'actualité de sa personnalité.

Sœur Sancja a beaucoup de choses à dire à l'époque actuelle, non seulement parce qu'elle est contemporaine, mais également et par-dessus tout à cause de sa vie de jeune chrétienne et jeune religieuse consumée par l'amour et le sacrifice. Par sa vie où la prière et l'apostolat se fondent en un seul désir brûlant d'amour, elle propose des valeurs et vertus toujours actuelles vers lesquelles les jeunes générations de notre temps doivent continuellement se référer pour ne pas se laisser envahir par la mentalité entièrement laïcisée de la société qui croît, peut-être, en Dieu, mais vit comme s'Il n'existait pas.

                  Sœur Sancja montre en particulier aux jeunes générations, que l'amour de Dieu doit occuper une place principale dans la vie. Par son exemple héroïque, elle propose une vie confiante dans la Providence de Dieu et l'amour Paternel. Elle est également un exemple de courage en faisant face aux exigences de la vie quotidienne à travers le radicalisme évangélique qui devient aussi "signe de contradiction".

                   Avec sa fidélité, digne d'admiration, aux conseils évangéliques choisis par amour de Dieu, elle est un exemple lumineux pour tous ceux qui ont choisi la vie monacale. Les Réligieux et Réligieuses d'aujourd'hui peuvent trouver dans la personnalité de la Bienheureuse une invitation et une proposition comment réaliser de façon authentique et parfaite sa propre vocation d'après les conseils évangéliques.

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 15:21

Franciszek zrodla

 

FRANCE - La nouvelle édition française de « François d’Assise. Écrits, vies, témoignages » a été mise en ligne par les éditions du Cerf, dans la rubrique « Bibliothèque numérique » sur leur site. Le texte électronique est conçu de telle manière qu'il est feuilletable en ligne. Il est également possible de consulter aisément le texte, d’effectuer des recherches lexicales et aussi de copier une bonne quantité du texte. Deux liens renvoient aux fichiers correspondants, notamment au 1er et 2e volume de l’œuvre.

Comme le dit Jacques Dalarun dans l’introduction de la version papier de 2009, « les auteurs de la collection ‘Sources franciscaines’ souhaitent ne pas se reclure dans un débat de spécialistes, mais offrir au plus grand nombre un accès documenté à François, replacé dans les réalités et la pensée de son temps. Les introductions, les traductions françaises elles-mêmes, au plus près des sources originelles, les notes historiques, philologiques ou doctrinales, les index, les concordances, les répertoires sont conçus pour multiplier les clés de compréhension. Ce travail n’a qu’un but : permettre à chacun de redécouvrir François d’Assise, dans la nudité et la simplicité qu’il aimait ».

Maintenant, avec la mise en ligne de cette œuvre, l’objectif ci-dessus semble quasiment atteint ! Même s’il s’agit d’une édition unilingue, cette œuvre électronique pourrait intéresser non seulement de nombreux frères éparpillés dans le monde, mais aussi beaucoup de chercheurs et spécialistes francophones. Bonne lecture !

 
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11 octobre 2012 4 11 /10 /octobre /2012 18:56

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9 octobre 2012 2 09 /10 /octobre /2012 18:26

 

 

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17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 21:33

  Santa Trinita 19 Ghirlandaio

 

http://www.youtube.com/watch?v=WmwiKQYeRRM

 

 

17 septembre, nous célébrons la fête des Stigmates de  Saint François d'Assise. Cet événement s’inscrit dans l'histoire de l'église et dans la  spiritualité franciscaine et est lié à une montagne italienne- La Verna.  L’Alwernia en polonais, la montagne qui a été donné par le comte Franz Catanie à François. Le  Saint a fait ici  l’ermitage, où il aimait prier et où se passe beaucoup d'événements importants. C'est ici  en l'année 1224 après avoir jeûné quarante jours que François  reçut les stigmates. Ici à plusieurs reprises, Jésus lui apparut. Ici il a écrit sur un morceau de parchemin un célèbre papier  à frère Léon avec une bénédiction et la prière - adoration du Dieu Très-Haut. Actuellement,  se trouve ici un grand sanctuaire. Vous pouvez également visiter la grotte dans laquelle le pauvre homme a prié et ou il s'est reposé, et la place couverte de barres de fer -lit de  François.(voir link)

 

 

 

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27 juillet 2012 5 27 /07 /juillet /2012 23:56

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Krucyfiks św. Damiana został namalowany w XII w. przez nieznanego umbryjskiego artystę. Zaliczany jest do ikon stylu romańskiego. Jest jednak pod wyraźnym wpływem wschodnio - syryjskim. W pobliżu Spoleto od wieków żyli mnisi obrządku wschodniego, których kultura zaznaczyła wyraźnie swój wkład w kulturze tego regionu.

 

Wysokość krucyfiksu: 2 m 10 cm Szerokość: 1 m 30 cm.

 

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Przypuszcza się, że został wykonany właśnie z myślą o kościółku św. Damiana i pozostawał zawieszony w absydzie nad ołtarzem, a więc w samy centrum kaplicy. Jest to fakt o tyle ważny, że w  owym czasie w małych kaplicach tego typu co św. Damian nie przechowywało się Najśw. Sakramentu. Krzyż był prawdziwym centrum i głównym wyposażeniem kościółka za życia św. Franciszka.

 

 

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Krucyfiks pozostawał tam do 1257 roku, w którym to zamieszkujące u św. Damiana klaryski przeniosły się do bazyliki wybudowanej na miejscu kościoła parafialnego pod wezwaniem św. Jerzego. Odrestaurowany w 38 roku naszego stulecia od 1958 r. pozostaje wystawiony w osobnej kaplicy bazyliki św. Klary. Kościół św. Jerzego był miejscem, w którym najpierw pochowano św. Franciszka.

 

 

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 Obramowanie całej ikony uformowane jest z dużej liczby małych muszelek. W starożytności, ze względu na swoją wytrzymałość i piękno, były symbolem piękna i wieczności szczęścia niebieskiego. Tak więc już ornament na obramowaniu wskazuje widzowi, że ikona w swojej zawartości przedstawia tajemnicę niebiańskiej wieczności. Potwierdza to także złotawy kolor obramowania. Poza tym jest ono niekompletne, niedomknięte od dołu. Marc Picard opowiada się za symbolicznym znaczeniem tego detalu. Otóż, to pozostawione otwarcie miałoby być drogą wejścia do środowiska, w którym rozgrywa się całe zdarzenie. W świetle takiego wyjaśnienia małe postacie widoczne pod stopami Chrystusa miałyby być reprezentantami powołanych do zbawienia. Zdarzenie zbawcze, misterium męki, śmierci i wywyższenia Chrystusa odnosi się nie tylko do osób, które były obecne w czasie ofiary dokonanej na Kalwarii, ale także do tych, którzy przyjdą na świat później, do przyszłych pokoleń - do nas. Dla każdego jest otwarty dostęp do zbawienia.

 

 

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Jak nie trudno zauważyć postać Chrystusa dominuje nad innymi przedstawionymi na ikonie. Dominuje z dwóch powodów: przede wszystkim ze względu na rozmiary, znacznie większe od innych umieszczonych tam osób; a także ze względu na światło jakie z niej emanuje. Ikona, jako taka, we wschodnim Kościele jest przedstawieniem, a nawet coś więcej - reprezentuje Boga. Jest właściwie quasi-sakramentem. Jest w jakimś stopniu teofanią, objawieniem się Boga w osobie Jezusa Chrystusa albo świętych. Dlatego ten rodzaj światła wewnętrznego jakie emanuje z postaci Chrystusa nadaje ikonie wymiaru misterium. Światło, "zapalone" we wnętrzu samej postaci dodaje żywotności całej scenie i wszystkie kolory użyte w kompozycji czyni niezwykle jaskrawymi.

 

 

 

 

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Korona chwały

 

     Wokół głowy Chrystusa widzimy „koronę chwały”. Nie jest to korona cierniowa, o jakiej mówią Ewangelie, ale aureola - czyli złota korona chwały. Złoty kolor także w tym detalu podkreśla bóstwo. Wraz z ornamentem na obramowaniu, korona chwały wokół głowy Jezusa nadaje cały ton tej ikonie. Jednakże tajemnica bolesna Jego męki i śmierci nie zostaje zapomniana, ale odnajduje swój prawdziwy sens i dopełnienie w chwale, przebóstwieniu. W aureoli widoczne są linie krzyża. Ten szczegół jeszcze raz podsumowuje całą tajemnicę Syna Człowieczego:

 

 

Jego uniżenie we wcieleniu i konsekwencjach jakie to uniżenie przyniosło, tj. męce i śmierci na krzyżu, a także Jego wywyższenie do chwały (aureola).

 

W liście do Filipian czytamy: On będąc Bożej natury, nie chciał tylko dla siebie tego przywileju, aby być równym Bogu, ale uniżył samego siebie ... aż do śmierci krzyżowej. I właśnie dlatego, Bóg wywyższył Go ponad wszystko ... (por. Flp2,6-11).

 

 

 

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Innym detalem, który mówi wiele o wymiarze zdarzenia rozgrywającego się na tej ikonie jest szata Chrystusa. Wiadomo z badań historycznych, że skazani na śmierć krzyżową pozostawali nadzy, mając okrytą intymną część ciała dla uniknięcia obrazy publicznej. Okrycie jakie im pozostawało z pewnością nie było tak ozdobne jak widzimy na naszym krucyfiksie. Ta szata musi mieć więc jakieś znaczenie szczególne. Pomoc dla odczytania tego detalu znajdujemy w księdze Wyjścia (28, 42) gdzie jest mowa o szatach kapłańskich, które Mojżesz miał wykonać dla Aarona i jego synów. Polskie tłumaczenie Biblii Tysiąclecia ma "spodnie" na określenie tej szaty, o której mowa, co nie jest zupełnie słuszne. Chodzi tu raczej o szatę liturgiczną składającą się z dwóch części: jednej osłaniającej ciało z przodu, począwszy od bioder aż do kolan, i drugiej - z tyłu. Nie były one zszyte na całej długości. Księga Wyjścia, co do sposobu i okoliczności użycia tej szaty mówi: będą ją nosić Aaron i jego synowie, ile razy wchodzić będą do namiotu spotkania lub będą zbliżać się do ołtarza dla spełnienia służby w miejscu świętym... . Szata Chrystusa na ikonie jest więc szatą arcykapłańską. Oznacza to, że w tym momencie, w którym Go widzimy spełnia świętą czynność. W liście do Hebrajczyków czytamy:

 

 

 

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Chrystus kiedy zjawił się jako arcykapłan dóbr przyszłych /.../ przez własną krew wszedł raz na zawsze do miejsca świętego zdobywszy wieczne odkupienie (Hbr 9,11.12).

 

A ofiara jaką złożył przewyższa ofiary Starego Przymierza. Nie jest to już krew cielców czy kozłów lecz złożył Bogu samego siebie jako nieskalaną ofiarę (Hbr 9,14). Psalm 40 w proroczej wizji potwierdza: ofiary ani daru nie chciałeś, aleś mi utworzył ciało. Wtedy rzekłem, oto idę, abym pełnił Twoją wolę, Boże (Ps 40,7nn wg LXX).

 

 Ponad to biały kolor szaty oznacza zmartwychwstanie do życia wiecznego. Chrystus to żyjący „arcykapłan dóbr przyszłych”, który „zdobył wieczne odkupienie”.

 

 

 

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Na krzyżu św. Damiana, mimo iż widzimy Chrystusa w chwale wywyższenia to jednak pozostaje ona ukryta pod zasłoną ludzkiej natury.

 

 

Zasłona na obliczu Chrystusa

 

     Po uważnym przypatrzeniu się całej postaci Chrystusa można zauważyć, że światło jakie z niej emanuje, o którym mówiliśmy wcześniej, nie jest równomiernie rozłożone. Twarz i szyja są nieco zacienione. Widać to nawet na reprodukcjach. Ten cień jest jakby rodzajem zasłony. W księdze Wyjścia (Wj 24,16) Chwała Pańska okryta była obłokiem, gdyż było niemożliwym patrzeć Bogu "w twarz". W Starym Testamencie zobaczyć Boga - znaczyło umrzeć. Transcendencja, wielkość Boga jest dla człowieka, póki pozostaje w ciele, nie do zniesienia.

 

 

 

 

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Ludzka natura jest cieniem, który osłania Jego Bóstwo. Według Starego Testamentu, w świątyni, miejsce święte odgrodzone było od „świętego świętych” zasłoną. W Nowym Przymierzu od "świętego świętych" (tj. bóstwa Chrystusa) odgradza Jego ludzka natura. Tak długo póki pozostajemy w ciele będzie ona dla nas zasłoną. Wg 1Kor 13,12 dopiero w chwale życia wiecznego poznamy twarzą w twarz, tak jak zostaliśmy poznani i zasłona zostanie całkowicie usunięta.

 

 

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Otwarte oczy

 

     Otwarte oczy oznaczają "żyjącego; Tego, który żyje". Postać Zbawiciela, na krzyżu nie jest ukazana w momencie agonii czy krótko po niej, ale po zmartwychwstaniu. W Apokalipsie Chrystus zwraca się tymi słowami do Jana: Jam jest Pierwszy i Ostatni i żyjący. Byłem umarły, a oto jestem żyjący na wieki wieków ... (Ap 1,17.18). Oblicze Jezusa, Jego nieproporcjonalnie duże i szeroko otwarte oczy oraz Jego stojąca postawa, przywodzą na myśl inny fragment z Apokalipsy:

 

i ujrzałem /.../ stojącego Baranka, jakby zabitego /.../ a miał siedmioro oczu (Ap 5,6). "Stojący a jakby zabity", tzn. noszący na sobie znamiona męki i śmierci, ale zmartwychwstały.

 

 

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Szyja

 

Można z łatwością zauważyć, że szyja Jezusa jest bardzo gruba (zresztą proporcjonalnie do głowy, ale nieproporcjonalnie do reszty ciała). Na większości ikon, nawet tych, które ukazują Jezusa jako dziecko, mamy do czynienia z podobnym faktem. Po swoim zmartwychwstaniu, w czasie jednego z objawień opisanego w ewangelii św. Jana (J 20,19-23) Jezus tchnie na apostołów Ducha św. mówiąc: Weźmijcie Ducha Świętego. Którym odpuścicie grzechy, są im odpuszczone; a którym zatrzymacie, są im zatrzymane (w. 23). To tchnienie Ducha przypomina inne, prastare tchnienie na początku historii człowieka.

 

 

Kiedy Bóg ulepił Adama z prochu ziemi tchnął w jego nozdrza tchnienie życia w skutek czego człowiek stał się istotą żywą (Rdz 2,7). Tchnienie Ducha po zmartwychwstaniu przypomina dawne stworzenie, a w istocie jest znakiem nowego stworzenia dokonanego mocą Chrystusowej Paschy, czyli przejścia ze śmierci do życia.

 

 

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Obecność Ducha Świętego na ikonie

 

Inna aluzja do obecności trzeciej Osoby Trójcy Przenajświętszej na tej ikonie. Na obliczu Jezusa, a dokładnie na czole, pomiędzy oczyma można zauważyć jakiś znak, niezupełnie czytelny. Według M.  Picarda jest to gołębica z rozpostartymi skrzydłami - symbol Ducha Świętego. Jego obecność w dziele zbawienia jest bardzo wyraźna. Począwszy od wcielenia Słowa Bożego, poprzez chrzest i publiczną działalność Jezusa, aż do zapowiedzi zesłania "Innego Pocieszyciela" i jej realizacji po wniebowstąpieniu w dniu Pięćdziesiątnicy.

 

 

Tak się spełniają słowa wypowiedziane przez Izajasza (Iz 61,1n): Duch Pański nade mną ponieważ mnie namaścił.

 

 

 

 

 

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Rany

 

     Apokaliptyczny Baranek "jakby zabity" , którego figurę już wspominaliśmy, nosił na sobie znamiona męczeństwa i śmierci. Podobnie Jezus z ikony - nie widać na Jego obliczu żadnych oznak cierpienia, ale Jego rany są wyraźnie ukazane. Rany rąk, stóp i prawego boku są źródłami krwi, która obficie tryska i spływa najpierw na aniołów. Dwaj aniołowie na obrzeżach poprzecznych ramion krzyża z adoracją wpatrują się w rany dłoni. Czterej inni, pod ramionami, gestami rąk wyrażają zdziwienie i zachwyt nad tajemnicą krwi Syna Jednorodzonego przelanej dla zbawienia świata.

 

 

 

 

 

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A także na setnika stojącego pod lewym ramieniem Jezusa.

 

 

 

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potem na Maryję - Matkę Jezusa, dalej - na św. Jana Apostoła, stojącego przy otwartym  prawym boku;

 

U proroka Ezechiela (Ez 42,2) z prawego boku świątyni wypływała woda. Na tej ikonie z prawego boku Chrystusa wypływa krew, o której Sobór Watykański II powie, że stała się źródłem Kościoła. Tak więc krew przelana na krzyżu nie tylko oczyszcza nas z wszelkiego grzechu, albo jak mówi autor listu do Hebrajczyków oczyszcza nasze sumienia z martwych uczynków (Hbr 9,12-15), ale staje się także źródłem Kościoła. Powróćmy jeszcze raz do Ezechiela. Nad brzegami potoku wypływającego z prawego boku świątyni rosły drzewa, których owoce służyły za pokarm, a liście za lekarstwo (Ez 47,12). Podobny skutek osiąga dla nas krew Syna Bożego przelana na krzyżu a odnawiana w każdej Eucharystii: staje się napojem życia wiecznego i obmywa nas z wszelkiego grzechu.

 

 

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Postacie pod ramionami Chrystusa

 

Pod ramionami Chrystusa ukrzyżowanego lecz zwycięskiego stoi pięćwiększych postaci i dwie małe. W przypadku postaci większych rozmiarami nie ma trudności z ich zidentyfikowaniem, gdyż sam autor zatroszczył się o to, podpisując każdą z nich jej własnym imieniem. Pod prawą ręką stoją: Maryja -Matka Najświętsza i obok niej św. Jan Apostoł, na którego obficie spływa krew z otwartego boku Jezusa.

 

 

 

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Pod lewą ręką, poczynając od postaci stojącej bliżej Ukrzyżowanego, stoją kolejno: Maria Magdalena, Maria matka Jakuba i setnik. Każda z tych postaci zanurzona jest w świetle emanującym z uwielbionego, wywyższonego Syna Człowieczego. Uderza też szczegół, że wszystkie są tej samej wysokości, wszystkie są równe. Autora ikony nie interesowało przedstawienie osobistych zasług każdego z tych świętych, a przecież istnieje różnica między świętością Matki Bożej a np. świętością Marii Magdaleny, lecz raczej to, że Chrystus, On sam jest wszystkim we wszystkich (Kol 3,11.

 

 

 

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Poza tym, każda z tych postaci jest podobna do innych, a wszystkie razem podobne są do Ukrzyżowanego - żyjącego: wszystkie mają duże oczy, małe usta, owalne wyrażające spokój twarze, zupełnie pozbawione śladów cierpienia czy bólu. Osoby świętych i centuriona są więc ukazane na podobieństwo Pierworodnego spośród umarłych. List do Rzymian mówi o tym w ten sposób: tych, których od wieków poznał tych też przeznaczył na to, aby stali się na wzór obrazu Jego Syna /.../ (Rz 8,29)

 

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Grób, śmierć i otchłań

 

  Do tej pory, kiedy była mowa o śmierci, chodziło przeważnie o odkupieńczą śmierć Jezusa Chrystusa. Ale ikona ze św. Damiana wspomina także inny jej aspekt, ten starodawny, nabyty po grzechu pierworodnym - tj. zniszczenie życia, tragiczny koniec egzystencji, którego znakiem jest grób. To o niej mówi księga Mądrości, że tej śmierci Bóg nie uczynił (Mdr 1,13), a dalej dopowie, że weszła na świat przez zawiść diabła i doświadczają jej ci, którzy do niego należą (Mdr 2,24). Aluzją do śmierci, będącej skutkiem grzechu, jest na ikonie czarne tło pod stopami Chrystusa i takież samo za Jego ramionami. Czarna otchłań pod stopami Żyjącego to otwarty grób, w którym jednak Stwórca i Władca życia nie doznał skażenia. Co więcej pokonał jego moc i wyrwał śmierci okup - praojca Adama i wszystkich, co posnęli tym snem tragicznym. Stopy Chrystusa umieszczone są na otwartej czeluści - jest to czytelny znak zwycięstwa nad nią.

 

 

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Maria - Matka Najświętsza

 

stoi zupełnie po prawej stronie. Przypominają się tutaj słowa z Psalmu 45 (w. 10): królowa w złocie z Ofiru stoi po twojej prawicy. Swoją twarz ma zwróconą w kierunku Jana Apostoła, a on patrzy na Matkę Pana. Scena przedstawiająca testament Jezusa z krzyża: Niewiasto, oto syn twój. Synu, oto Matka twoja (J 19,26.27). Maria, lewą ręką uniesioną pod podbródek, wyraża zachwyt wobec tajemnicy swojego Syna. Swoją prawą ręką wskazuje na Jezusa, jakby chciała przypomnieć jej własne słowa wypowiedziane w Kanie Galilejskiej: zróbcie wszystko cokolwiek wam powie (J 2,5). Według wschodniej tradycji prawa strona była najbardziej uprzywilejowana.

 

 

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Jan Apostoł

 

     Podobnie jak w czasie ostatniej wieczerzy, znajduje się w miejscu uprzywilejowanym - najbliżej prawego boku Chrystusa przebitego z miłości. A to przecież Jan jest tym uczniem, o którym mówi IV Ewangelia, że Jezus miłował go. Na tej ikonie św. Jan zajmuje miejsce chyba najbardziej zaszczytne i pełne prawdziwej miłości i czułości: między Jezusem i Maryją. Szata czerwonego koloru w jaką jest odziany oznacza, że na wyjątkową miłość Mistrza odpowiedział także swoim własnym zaangażowaniem - wzajemną miłością. Natomiast biała część jego odzienia oznacza zwycięstwo nad pożądaniem cielesnym czyli czystość. Św. Jan pochyla swoją głowę w kierunku Maryi, jego Matki duchowej. Jest to intymne, naturalne zachowanie się dziecka wobec matki, przed którą nie ma nic do ukrycia. Jan, podobnie jak Maryja, prawą ręką wskazuje na Jezusa - przedmiot ich wspólnej adoracji.

 

Por. J 13, 23.

 

 

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Maria Magdalena

 

     Najbliżej przy lewym boku Jezusa stoi Maria Magdalena. Spełniają się słowa z Ewangelii wg św. Łukasza (13,30): Tak oto są ostatni, którzy będą pierwszymi. W jej szatach przeważa także kolor czerwony. Ten kolor bardzo pasuje do niewiasty, o której Jezus powiedział, że bardzo umiłowała. Głowa Marii Magdaleny dotyka lekko głowy innej Marii, matki Jakuba. Ten szczegół pozwala przypuszczać, że obie święte prowadzą jakąś konwersację. Jeśli się zauważy, że prawa ręka Marii Magdaleny, podobnie jak Matki Najświętszej, uniesiona jest do podbródka w geście podziwu można domyśleć się jaki sekret powierza ta niewiasta swojej  towarzyszce. Zdaje się mówić: "Oto byłam grzesznicą a teraz jestem przy boku Jezusa".

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Pod ramionami Ukrzyżowanego, u stóp postaci świętych, o których była mowa przed chwilą, znajdują się także dwie małe postacie. Pierwsza, po prawej stronie krzyża - to rzymianin, trzymający w swojej prawej ręce włócznię. Druga, po stronie przeciwnej, to Żyd o czym świadczą jego szaty i wygląd twarzy.

 

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Obaj są przedstawicielami dwóch władz zjednoczonych przeciw Jezusowi i na nich spoczywa także odpowiedzialność za Jego śmierć. Ich małe rozmiary znaczą, że rola jaką odegrali w dokonującym się tu misterium była niewielka. Jakkolwiek stali się bezpośrednią przyczyną zgonu Jezusa, to jednak  On sam pozostał jedynym ofiarodawcą swojego życia za życie świata: Dlatego miłuje mnie Ojciec, bo ja życie moje oddaję, aby je potem znowu odzyskać. Nikt mi go nie zabiera, lecz ja sam od siebie je daję (J 10,17-18). Jego śmierć jest nie tyle koniecznością, co raczej wolnym wyborem, zgodę na wolę Ojca. I właśnie dlatego ma walor zbawczy, bo została dokonana w pełnej wolności i ze względu na miłość.

 

 

 

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Kogut

 

     Przy lewej nodze Jezusa, na wysokości połowy łydki namalowany jest kogut. Otwarty dziób nie pozostawia wątpliwości, że kogut pieje. Przez swoją obecność na ikonie przypomina nie tyle zaparcie się Piotra, którego zresztą trudno doszukać się tutaj, co jest raczej symbolem wschodzącego słońca. Zwrócony w kierunku Chrystusa wskazuje na prawdziwe słońce ludzkości - Syna Bożego.

 

 

  

 

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Medalion

 

     W usytuowanym ponad napisem medalionie przedstawiony jest Jezus w innej fazie swego misterium. Ukazany jest w ruchu z głową zwróconą do góry i uniesionymi prawą nogą i ręką. Jest to z pewnością najbardziej dynamiczna część ikony. Ten detal przedstawia Jego wstąpienie do chwały. Odziany w szaty koloru białego - symbol zmartwychwstania; i złotego - znak przebóstwienia i wyzwolenia z kondycji sługi (por. Flp 2,7) a odzyskania pełni swojej władzy królewskiej. Na lewej ręce ma czerwoną stułę przerzuconą także przez prawe ramię. Jest to symbol Jego władzy kapłańskiej, polegającej na złożeniu ofiary nie z krwi kozłów czy cielców lecz własnej krwi dla naszego zbawienia:

 

 

 

Każdy arcykapłan ustanawiany jest do składania darów i ofiar, przeto potrzeba, aby Ten także miał coś, co by ofiarował (Hbr8,3). ... nie przez krew kozłów i cielców, lecz przez własną krew wszedł raz na zawsze do miejsca świętego, zdobywszy wieczne odkupienie (Hbr8,12), bo bez rozlania krwi nie ma odpuszczenia grzechów (Hbr8,22).

 

Wstępujący do nieba Jezus w lewej ręce trzyma krzyż: w dolnej części czerwony, u góry złoty. Kolor czerwony oznacza męczeńską śmierć; kolor złoty górnej części krzyża oznacza chwałę do jakiej doprowadziło Go to narzędzie śmierci. Wniebowstąpieniu Chrystusa przyglądają się pogrążeni w adoracji aniołowie.

 

 

 

 

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Obecność Ojca

 

     U samej góry ikony widzimy prawą dłoń w geście błogosławieństwa. Jest to prawa ręka Ojca, do którego wstępuje Jezus. I w ten sposób na krucyfiksie są obecne trzy Osoby Trójcy, jako że tajemnica rozgrywająca się przed oczyma widza to całe misterium zbawienia, w którym cała Trójca jest czynnie zaangażowana.

 

 

 

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Taka jest historia Jezusa Chrystusa, syna Dawida, syna Abrahama, Syna Bożego: Poczęty w łonie Dziewicy, zawieszony na drzewie krzyża, pogrzebany w ziemi zmartwychwstał i wstąpił na wysokości niebios. On jest milczącym Barankiem, Barankiem zabitym, zrodzonym z Maryi, pięknej owieczki. Wzięty ze stada i poprowadzony na zabicie, wieczorem został złożony w ofierze, a nocą Go pogrzebano. Nie łamano Mu kości na drzewie krzyża, a będąc w ziemi nie uległ rozkładowi, lecz powstał z martwych i wskrzesił człowieka wyprowadzając go z grobu otchłani (Meliton z Sardes, Homilia paschalna). Zwycięstwo Jednego stało się początkiem zwycięstwa wszystkich.

 

 

  Opracowanie O.Tadeusz Bargiel OFM Cap 

 

 

 

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15 juillet 2012 7 15 /07 /juillet /2012 21:37

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LE CRUCIFIX DE SAINT DAMIEN A ASSISE - ITALIE

 

Ce crucifix du XIIe siècle est unique au monde. Peint en Ombrie, influencé par la manière byzantine, en partie, il se trouvait dans une église d'Assise dédiée à St. Damien, d'où son nom.

C'est là qu'en 1206, François d'Assise, cherchant la volonté de Dieu sur lui, Le pria en ces termes : " Dieu Très-Haut et Glorieux, illumine les ténèbres de mon coeur. Donne-moi une foi droite, une espérance ferme, une charité parfaite, le sens et la connaissance, Seigneur, afin que j'accomplisse Ta volonté sainte et vraie."

Alors il entendit Jésus lui parler depuis cette peinture du crucifix : " Va, François, et répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines."

De suite, François se mit à entreprendre la réparation de cette petite église, puis d'autres. Plus tard, il comprit que Jésus voulait parler de Son Eglise de la terre entière ...

Ce qui arriva quand lui et les frères qui se joignirent à lui se mirent à la suite de Jésus en vivant Son Evangile. Dès ce jour-là, François veilla à ce que toujours une lampe brûle devant ce crucifix et il prit soin qu'il ne manqua jamais d'huile pour garder la flamme...

 

Ce crucifix fut transféré ensuite à l'église Ste Claire où le couvent des filles de Claire s'est transféré pas longtemps après la mort de celle-ci.

Regardons ce crucifix : il représente tout le mystère pascal. Un courant de piété populaire, à l'époque, était sensible à l'aspect humain de Jésus et l'on commençait à Le représenter souffrant, sur la croix, non plus comme Roi-Prêtre (avec la couronne royale et la longue robe) mais dépouillé.

Au centre, Jésus crucifié, bien éveillé, presque ressuscité. Il regarde vers la Jérusalem céleste, avec douceur, accueillant, attirant tous les humains. Son visage basané signifie qu'Il a passé par le feu de la Passion : le sang coule de Ses mains et de Ses pieds cloués, et de la plaie du côté. Sous chaque main, deux anges Le montrent versant Son sang. Sous Son bras droit, debout, la Vierge Marie, Sa Mère, et St Jean à qui Il va la confier. Sous le bras gauche, Marie, mère de Jacques et Marie-Madeleine, et le centurion qui a reconnu " Vraiment, Celui-ci était le Fils de Dieu" (Math.27,54).

 

Plus petit, sous Marie, le centurion Longin qui Lui perça le côté, et à droite, petit aussi, Stephanatos qui Lui tendit l'éponge avec le vinaigre. Derrière la tête du grand centurion, un visage, celui du donateur de l'oeuvre.

Plus bas, à gauche de la croix, il y a le coq du reniement de Pierre, qui est aussi celui qui annonce la Résurrection, d'où la coutume de placer un coq sur le clocher des églises.

Au bout de chaque bras, un personnage dont certains pensent que ce seraient les anges qui ont enlevé la pierre du tombeau, tandis qu'au-dessus de la tête, l'inscription " Jésus, Nazaréen, Roi des Juifs", que Pilate a fait placer, rédigée en grec et en latin. Plus haut, dans un médaillon rouge, Jésus ressuscité.

Tenant en main Sa Croix victorieuse, Il monte vers le Père. La main du Père Le bénit et L'accueille, tandis que tous les anges du ciel expriment, par leur attitude, leur adoration du Fils de l'homme, Fils de Dieu. Dans Sa grande majesté calme et Sa douceur, on voit bien que Jésus donne Lui-même Sa vie et semble nous appeler tous à Lui vers le Père, vers le bonheur sans fin qu'Il nous a mérité.

Regardons ce visage, confions-Lui nos peines, notre vie ... et laissons-nous entraîner par Lui vers le Père, en croyant à travers tout, comme Sa Mère, St Jean et les Saintes Femmes, qu'Il nous a sauvés et nous a mérité la Vie et la Joie qu'Il nous avait annoncées.

 

Redisons la prière de Saint François devant ce crucifix et soyons sûrs d'être entendus ! Seigneur, fais de moi un instrument de Ta Paix.

Là où est la haine, que je mette l'amour, Là où est l'offense, que je mette le pardon,

Là où est la discorde, que je mette l'union,

Là où est l'erreur, que je mette la vérité,

Là où est le doute, que je mette la foi,

Là où est le désespoir, que je mette l'espérance,

Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière,

Là où est la tristesse, que je mette la joie.

Fais, Seigneur, que je ne cherche pas tant D'être consolé que de consoler, D'être compris que de comprendre, D'être aimé que d'aimer. Car c'est en donnant que l'on reçoit, C'est en s'oubliant que l'on se trouve, C'est en pardonnant que l'on est pardonné, C'est en mourant que l'on ressuscite à la vie éternelle. Amen.

(Saint François d'Assise)

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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 21:54

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Bénédiction de Saint François


Que le Seigneur te bénisse et te garde.
Qu'il te montre son visage et qu'il ait pitié de toi.
Qu'il tourne son regard vers toi et qu'il te donne la paix. 
Frère, que le Seigneur te bénisse .

 

 

 

 

 

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 19:07



Alors que nous fêtons les 800 ans de la création de l’ordre franciscain, des religieuses franciscaines du diocèse s’expriment sur l’esprit qui anime leur congrégation.

 

 

Assise. Début du XIIIe siècle. Un jeune bourgeois dépense sans compter, rêve de gloire et de hauts-faits. François Bernardone aspire à être chevalier et part en guerre. Ce qui lui vaut une année d’emprisonnement. A sa sortie, François comprend qu’il doit changer de vie. Dans les ruines de l’église de St Damien, il entend le Christ qui lui parle au cœur. Il se fait alors maçon. Il n’a pas 25 ans. En épousant « Dame Pauvreté », il devient pauvre au service des plus pauvres, les lépreux. Sa règle de vie ? Tout l’Evangile, rien que l’Evangile.

1209, François se rend à Rome pour rencontrer le pape et lui demander d’approuver son désir de vivre selon l’Evangile. Huit cent ans plus tard, des milliers de frères, religieux, religieuses, laïcs à travers le monde suivent les pas de Saint-François. Lui qui n’a jamais eu l’intention de faire de disciples.

 

Elles aussi, ont choisi de vivre dans le sillage du « Poverello ». Deux communautés Franciscaines, les sœurs Réparatrices de Jésus-Hostie et les sœurs polonaises de Notre-Dame des Douleurs sont implantées dans notre diocèse. Que signifie pour elles « être Franciscaines », à l’heure où nous fêtons les 800 ans de la création de l’ordre ? « C’est tout amour de Dieu, confie l’une d’entre-elle. Malgré la croix, il faut rayonner de joie ». Une joie, dont la spiritualité franciscaine est toute empreinte. Autre congrégation, même élan dans le cœur d’une des sœurs Réparatrice, « être Franciscaine, c’est transmettre ma joie de croire, ma foi, avec l’enthousiasme de St François. C’est aider mes frères humains à retrouver la paix et la joie de François ». Un soucis que les sœurs portent au quotidien dans leurs activités avec les jeunes.

Infirmières, les religieuses polonaises « voient dans l’Autre, dans le malade - un frère, une sœur - comme le voyait St François ». Il s’agit alors « de vivre selon l’Evangile, d’être messagère de paix et de bonté, d’annoncer par la parole et par les actes, les merveilles de Dieu, là où elles sont envoyées, parmi les malades ou les biens portants, les croyants ou non ». L’une d’entre-elle évoque ce symbole du don de soi lorsque le Saint embrassa un lépreux. « Saint François est un exemple pour vivre l’évangile. Sa pauvreté, sa joie et sa simplicité m’appellent à avancer toujours plus loin dans mon engagement. Son baiser au lépreux m’enseigne amour et patience envers les malades. Si Saint François était capable de le faire, pourquoi pas moi ? »

 

Humilité, fraternité, joie et emerveillement, artisant de justice et de paix. Autant de termes qui, 800 ans plus tard définissent toujours l’esprit franciscain. D’une étonnante actualité.

 Caroline Monssarat

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Présentation

  • : Congrégation des Soeurs Franciscaines
  • : Congrégation vouée au service des malades,fondée en Pologne en 1881.Diffuse en permanence L'apostolat dans différents pays.
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Bienvenue-Witamy

 Pieta-01.jpg         Bonjour à tous -Witamy         
Bienvenue à tous et à toutes .Merci pour votre passage sur notre site.La congrégation des soeurs Franciscaines de Notre dame des Douleurs oeuvre avec volonté et acharnement pour soulager et accompagner les plus meurtris par la vie,en leur prodiguant les soins physiques et spirituels nécéssaires à leur bien-être.

Dziękujemy wszystkim odwiedzającym nasze stronice internetowe za poświecony czas na przeglądnięcie artykułów i zapoznanie się z naszym posłannictwem i misją w Kościele. Zgromadzenie Córek Matki Bożej Bolesnej zgodnie z charyzmatem Założycieli stara się służyć i pomagać ubogim,chorym i cierpiącym.
Zgromadzenie świadome ogromu pracy w tej dziedzinie, przychodzi z pomocą potrzebującym. Podejmuje dzieła z przekonaniem i oddaniem aby w miarę możliwosci poprawić i stworzyć lepsze warunki życia człowieka. 

Centre de soins infirmiers

      
Centre de soins infirmiers des Sœurs

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